Le bac pro GMNF ça mène à quoi ? C’est parfois avec dédain que la question est posée… Et pourtant aucun diplôme ne peut se targuer d’ouvrir des portes aussi diversifiées que celles des métiers de la nature.

L'évolution professionnelle d'un ancien du bac pro GMNF

Le bac GMNF ça mène à quoi ? C’est parfois avec dédain que la question est posée… Et pourtant aucun diplôme ne peut se targuer d’ouvrir des portes aussi diversifiées que celles des métiers de la nature. C’est ainsi que nous avons souhaité faire un zoom sur Quentin Pavoux, titulaire du bac pro GMNF et de la spécialisation génie végétal. Il fut embauché en CDI chez Dynamique Environnement, entreprise de génie végétal par excellence, dès sa sortie de formation. Et c’est au hasard d’une discussion lors d’un de ses nombreux détours amicaux par la Petite Gonthière, qu’il découvre que l’entreprise Tarvel recherche un poste atypique pour sa filière génie écologique. Aidé par un CV impressionnant pour son âge, fruit des années de formation en alternance à la Petite Gonthière (Stages & chantiers-écoles) : Quentin obtient le poste haut-la-main. C’est ainsi qu'il devient berger, sa principale mission avec des activités classiques de génie écologique en parallèle. Mais que fait-on chez Tarvel avec des moutons ?

Une race en perdition : La brebis Solognote

Gestion des milieux naturels et de la Faune : Un secteur où de nouveaux métiers émergent

Certains espaces peuvent être entretenus en sollicitant l’animal plutôt que la tondeuse ou les pesticides. L’entreprise s’engage dans la sauvegarde d’une race française en voie de disparition : la brebis Solognote. Quentin propose cette solution partout en France si la configuration et les enjeux des sites s’y prêtent. Un éleveur est concentré sur la production animale, le « berger écologiste » sur la gestion des espaces verts et des zones naturelles. Quentin concilie les deux et fait cohabiter la machine, l’homme, et l’animal en complémentarité pour une gestion optimale et la protection des zones « naturellement » sensibles.
Ainsi cette activité crée du lien social autour de la curiosité des urbains face aux animaux, mais c’est aussi une vraie valeur ajoutée pour la sauvegarde la biodiversité et le sauvetage d’une espèce en perdition.

Le quotidien de Quentin ? Faire le tour des sites concernés pour s’assurer que tout va bien, donner des soins aux animaux, entretenir les enclos… Mais cela ne s’arrête pas là : un mouton ça se tond, ça se nourrit, etc. !  Parallèlement, lorsque son activité pastorale est moins intense, Quentin est spécialiste des chantiers de renaturation, de gestion écologique et d’aménagements des espaces naturels. Un bel exemple de métier diversifié qui met en valeur la polyvalence inhérente au diplômé du bac pro GMNF et de la spécialisation génie végétal.
 

Voir aussi : Le cursus de Quentin et de nos anciens élèves