La MFR étant une école sous forme d'association conventionnée avec l'Etat, elle est logiquement dirigée par un Conseil d'Administration. Le CA est un lieu d’échanges où parents, formateurs, maîtres de stage prennent les décisions de gestion principale ayant trait au fonctionnement, à la philosophie et à l'avenir de l'école (La gestion courante et quotidienne étant à la charge du directeur). Cependant, les administrateurs se mobilisent avant tout pour répondre aux besoins des jeunes et des familles.
C’est aussi un lieu de convivialité où chacun se sent à l’aise et se réalise pleinement.
Le conseil d’administration est l’expression de la volonté des familles. Il porte la responsabilité éducative et celle du développement de la Maison familiale rurale.
Il est responsable du maintien du caractère familial de l’association à travers la participation active des familles et leur implication dans la vie du Mouvement. Il assure également des responsabilités de gestion de la MFR, en particulier
Il élit le bureau qui regroupe le président, un ou plusieurs vice-présidents, un secrétaire, un trésorier et éventuellement un ou plusieurs autres membres. Il constitue avec le directeur, l’organe exécutif de la MFR.
Les membres du conseil d'administration sont des acteurs majeurs de la vie de la MFR, ils participent ainsi aux évènements majeurs de notre association : portes ouvertes, réunions de parents, salons, etc.
Le Conseil d’Administration est composé de différents membres, élus lors de l’Assemblée Générale. Il est composé de parents d'élèves, de parents d'anciens élèves, d'anciens élèves et de maîtres de stage.
Didier DUPUY
TrésorierNicolas VEAU Trésorier ADJOINTEMme ESPAGNET Virginie |
SecrétaireEvelyne PEYRONON SECRETAIRE ADJOINTEMme SORIANO |
Fonctions au sein du C.A.Administrateur depuis 2013Secrétaire puis Vice-secrétaire en 2017 |
Qualité d'administrateurParent d'élève du bac pro GMNF de 2013 à 2016 |
Témoignage« Lors de ma première participation à l’assemblée générale, la première année de présence de mon fils à la MFR, j’ai été touché d’une part par l’engagement de l’équipe pour l’avenir de nos enfants et du manque d’intérêt de la part des parents d’élèves, peu étant présents ce jour, à peine une vingtaine de familles représentées pour environ 180 enfants scolarisés. J’ai alors répondu favorablement à la proposition faite ce soir-là.Mon fils était scolarisé en seconde GMNF. Au départ ce n’était pas le concept MFR qui l’intéressait mais le Bac pro GMNF. En fin de 3ème, à l’occasion d’une entrevue avec le principal du collège, la conseillère d’orientation et de sa professeure principale, il nous a été signifié qu’il devait poursuivre en filière professionnelle, parce qu’il ne pourrait suivre un bac général ou technologique. Effectivement, il a accumulé des retards et difficultés en lien avec une dyslexie- dysorthographie tardivement identifiée. Je n’ai pour ma part pas été opposé à cette orientation mais encore fallait-il trouver une formation qui réponde à ses aspirations. C’est après la journée portes-ouvertes qu’il a voulu intégrer la MFR d’Anse. Pourquoi être entré au CA ? Difficile à dire, je pense que touché par les méthodes et l’implication des formateurs, je me suis senti redevable auprès de cette communauté qui faisait tant pour mon enfant. Secrétaire du conseil d’administration, je participe à l’élaboration des différents dossiers et à la prise de décisions tant sur le plan budgétaire que d’infrastructure, je m’implique dans la vie de l’équipe dans le cadre de prévention des risques psycho-sociaux. Je m’intéresse au projet pédagogique, notamment lors des contrôles de fin d’année ainsi qu’à la discipline générale : Du fait de ma profession qui me confronte parfois à des jeunes en situation de délit ou en grande difficulté sociale, je suis notamment sollicité lors des conseils de discipline où j’apporte un regard extérieur qui est celui d’un administrateur mais avant tout celui d’un parent et d’un membre de la société ; toujours dans le but d’aider tous les jeunes à évoluer vers la maturité de l’autonomie. J’essaie d’être utile à cette belle institution. » |
Fonctions au sein du C.A.Administratrice en 2014Vice Président en 2017 |
Qualité d'administrateurParent d'élève du bac pro GMNF de 2014 à 2017 |
Témoignage« Je suis venue au CA de la MFR de Anse dès l'entrée de mon fils en 2nd GMNF. J'en ai fait la demande dès son admission en 2014/2015. Cela fait 4 ans que je suis au CA même si cette année (2017) mon fils n'est plus scolarisé à Anse. Antoine a fait toute sa scolarisation du lycée en tant qu'interne à la petite Gonthière de la 2nde à la Terminale. Il est arrivé dans cette formation car il a rencontré un enseignant de la MFR aux portes ouvertes de son collège. Pour la première fois, quelqu’un lui parlait de sa dyslexie en bien, mettant en avant les qualités de créativité. Antoine a été séduit. Mon fils savait qu'il voulait travailler dans le secteur de la nature mais tout ce qu'on lui présentait ne lui plaisait pas trop... La rencontre avec cet enseignant est tombée à pic. Bien que les enseignants du collège poussaient pour qu’Antoine aille en CAP, affirmant qu’il n’avait pas le niveau du bac pro, les enseignants de la Petite Gonthière ont insisté pour l’accueillir. Avec un objectif de BEPA tout d’abord en 2 ans et on verrait pour la suite. L'enseignement et l'aide qu'il a trouvé à la MFR lui ont permis d'atteindre son but : Après 3 ans dans l’école et malgré de nombreuses périodes de doutes, Antoine a obtenu son bac pro Gestion des Milieux Naturels et de la Faune. Ayant toujours été parent-déléguée pour mes enfants depuis le primaire puis pendant les années de collège, j'ai demandé tout naturellement d’être au CA de la MFR. J’y participe à la vie de l'établissement, cela m’a aidé à mieux connaitre mieux le fonctionnement de la MFR. Il est aussi intéressant de pouvoir à notre convenance s'impliquer, donner un coup de main (portes ouvertes, jury d'examen…), prendre et voter avec les autres membres du CA des décisions, propositions ... Le CA est un moment d'échange convivial qui me permet de faire partie d'un groupe qui oeuvre pour la bonne marche de la Maison. Je remercie tous les enseignants et tout le personnel de la MFR d'avoir donné 3 belles années à mon fils et de l'avoir encouragé et aidé à avoir son baccalauréat. Je ne sais s'il aurait trouvé ailleurs l'écoute, l'entraide et la patience qu'il a trouvé au sein de la MFR de Anse. » |
Fonctions au sein du C.A.Administratrice depuis 2015 |
Qualité d'administrateurParent d'élève du bac pro GMNF de 2015 à 2018 |
Témoignage« L’école autrement. Maman d’un jeune ado marqué par les « dys » -dysphasique phonique profond, entraînant une dysorthographie et une dyslexie- et depuis l’âge de 2 ans en orthophonie, mon fils s’était débrouillé tant bien que mal dans le système scolaire « standard ». Au collège, sa dysphasie l’empêchait de mémoriser et il ne retenait que très peu de choses des leçons apprises. Il lisait sans comprendre le contenu ou ne comprenait que si on lui lisait les choses. Il retenait les consignes simples, données une par une, devant être expliquées quand le professeur en prenait le temps. Il a donc développé des astuces de mémorisations souvent visuelles. Mais ces difficultés l’ont isolé, dé-sociabilisé, il était très seul et moqué sans cesse alors qu’il était demandeur d’échanges. Assistante d’éducation en collège à cette époque, j’avais constaté le départ de quelques élèves « difficiles » ou « perdus » en MFR. Rencontrés quelques mois plus tard, ces jeunes semblaient libérés de leurs angoisses, plus posés, mieux dans leur peau. A 14 ans, mon fils vivait le collège comme une épreuve quotidienne. J’avais évoqué avec lui une inscription en MFR, mais il craignait le changement, l’entrée en internat, les échanges avec les nouveaux élèves…et puis pour quelle voie ? Lui voulait être concepteur de jeux vidéo, domaine où ses victoires virtuelles lui apportaient réussite, confiance, et trompaient sa solitude par des échanges avec les joueurs du réseau, où il créait ses mondes : nous nous sommes renseignés sur les études pour ce métier : cela ne lui était pas accessible. Il fallait prendre une décision. Même replié sur lui-même, il avait toujours été attentif à la nature, s’intéressait au recyclage, à l’écologie. Je lui ai parlé de « la petite Gonthière » pour ses matières, ses stages, son fonctionnement. Il avait peur, persuadé que ses rêves s’écroulaient. Nous sommes convenus d’un projet : nous prenions rendez-vous à la MFR (les portes ouvertes étaient passées), validions son dossier et tentions l’aventure. Il devait comprendre qu’il était important de s’assurer un avenir professionnel. Le jeu vidéo ne pourrait pas le faire. Il allait découvrir grâce aux stages, aux chantiers, aux cours, aux échanges, de nouveaux points d’intérêts. Il vivrait sa passion virtuelle pendant ses temps libres. Lors de notre 1ere rencontre avec le directeur, mon fils découvrit un exemple de construction utile en rondins réalisée par les élèves. Il me dit alors : « ça , ça me plairait bien ! », il commençait à s’ouvrir… Mon « bonhomme » est donc rentré à « la petite Gonthière » un matin de septembre 2014, en 3ème. Les premières semaines n’ont pas été faciles : internat, stage chez un paysagiste, carreleur…ça ne l’intéressait pas, mais au moins, cela avait été des expériences dans le monde du travail et il savait désormais ce qu’il ne ferait pas. Puis un stage agricole dans une ferme bovine et là, enfin des sourires ... Juin est arrivé avec le brevet des collèges, réussi avec mention « bien » svp ! Inenvisageable il y a 1 an encore. Il a commencé à prendre de l’assurance, à croire un peu plus en l’école. Ses efforts étaient récompensés. Automne 2016, il part en stage à 150 km de la maison et découvre le génie végétal : une révélation ! Son maître de stage joue un rôle primordial, celui-ci l’accompagne, explique, l’aide sur son rapport de stage…mon fils « grandit » d’un coup : il a trouvé sa voie. 2017, il y retournera. Il décide de présenter ce dossier au bac pro. Que de chemin parcouru en 4 ans ! Tant au niveau des études, que de ses capacités à s’assumer, à gérer seul son travail, à prendre conscience de l’importance de ce-dernier. J’ai connu plusieurs élèves « partis » en MFR, Gestion faune et flore, Agroéquipement ou même Services aux personnes .J’ai vraiment constaté l’épanouissement de ceux-ci. Parfois, comme pour notre cas, l’intervention des parents est utile pour « sauter le pas », car le jeune se sent souvent perdu. Il a besoin de soutien, d’accompagnement. Mon seul conseil serait d’y rentrer dès la 4ème, classe difficile pour beaucoup, permettant ainsi la possibilité de s’essayer à encore plus de stages et à mettre encore plus de chances de leur côté pour déterminer leur choix futur. Aujourd’hui à mon tour, je suis moi aussi « rentrée » à la MFR. Je fais partie du CA depuis plus d’un an. Je n’avais jamais contribué à ce type d’expérience auparavant. En constatant les efforts de l’équipe pédagogique pour les jeunes, pour faire vivre la structure, pour se faire connaître dans un monde de l’éducation où l’on ne donne pas assez accès à l’alternance, à l’apprentissage –souvent mal connus et parfois dévalorisés-, il m’a semblé évident que je pourrais être utile. Par mes idées, mes expériences, ou simplement pour aider lors des portes ouvertes ou toutes autres manifestations. Y participer permet également de comprendre les rouages, de s’enrichir personnellement, de s’intéresser à la vie en MFR. Ces structures offrent une solution à nos jeunes mais elles ont besoin de soutien. Nous, parents, sommes heureux de les trouver. Leur consacrer quelques heures par trimestre me semblait une évidence, pour nous aussi, devenir parent autrement… » |