Parmi tout ce qui attire dans la nature, le règne animal est sûrement la composante qui a attisé le plus de passions. Si énormément de jeunes rêvent de travailler au contact de la faune, les métiers qui y sont liés sont rarement ceux qu'on s'imagine. Tu peux découvrir ici le parcours de différents élèves qui sont passés par le bac pro GMNF et qui ont réussi à trouver un métier de rêve auprès de la faune, à force d'obstination, de courage et grâce à tout ce que l'alternance et les stages leur ont apportés !
Quel est le profil qui t'intéresse ?
A la MFR |
|
Origine | Près de Firminy, Loire (42) |
Année d'obtention du bac | 2013 |
Principaux stages réalisés à la MFR | Fauconnerie du Forez ; Parc animalier de Courzieu |
Poursuite de formation | BTSA GPN (Non obtenu) |
Après la MFR |
|
Métier | Fauconnier professionnel |
Zone professionnelle aujourd'hui | Déplacements dans toute la France |
Délai pour trouver ce travail | Déjà en contrat avec son entreprise durant ses années de BTS ! |
Description du métier | Elevage et dressage de rapaces ; Spectacles de fauconnerie ; Effarouchement de goélands & mouettes |
Témoignage
« J’ai réalisé un bac pro GMNF obtenu avec mention, puis j’ai tenté un BTSA GPN en formation classique à Aubenas que je n’ai pas obtenu… Cela ne m’empêche pas aujourd’hui d’être fauconnier professionnel en CDI dans l’entreprise Drôme Capture Effarouchement ! De toute façon, entre nous,toutes mes connaissances sont dues à la MFR et non au BTS. Cette formation est la clé de la réussite pour la future vie professionnelle. N'importe quel étudiant qui a de la détermination et qui veut progresser ne peut échouer à la Petite Gonthière. L'alternance notamment est un plus pour les jeunes qui sont lassés par le système scolaire ; mais c’est aussi le premier contact dans la vie active avec des professionnels. Tout comme les chantiers écoles qui m’ont permis de largement progresser sur des situations concrètes au niveau technique. J'ai choisi le bac pro GMNF car c’est une formation qui touche énormément à la gestion des milieux naturels, réunissant toutes mes motivations, mes passions : ornithologie, chasse, pêche. J’ai été ravi, conquis par le GMNF, mais surtout par l’établissement : c’est grâce à mon passage à la MFR que je suis ce que je suis devenu. Tout simplement car les formateurs ont su m'épauler et m’encourager dans ce à quoi j'aspire : la fauconnerie. J’ai pu, d’ailleurs présenter ce sujet à l'examen du bac, au rapport de stage : j’avais même emmené un rapace comme support ! Une grande réussite. Il faut dire que j’avais mis toutes les chances de mon côté en n’hésitant pas à faire des stages dans diverses structures, dans plusieurs régions, qui avaient quasiment toutes rapport avec le monde des rapaces. En fait, réussir dans des domaines précis comme la fauconnerie, c’est possible, mais il faut s’arracher, bouger, voyager et être impeccable en stage. Le réseau et la réputation, c’est important. Aujourd’hui, je suis fier de mon parcours. Je garde contact avec certains formateurs car c’est un lien particulier qui s’est installé. »
A la MFR |
|
Origine | Rivolet (69) |
Année d'obtention du BEPA | 2001 |
Principaux stages réalisés à la MFR | |
Poursuite de formation | Directeur animalier : Safari Parc du Québec |
Après la MFR |
|
Métier | Chef animalier |
Zone professionnelle aujourd'hui | Courzieu |
Délai pour trouver ce travail | Carrière au sein du parc |
Description du métier | Elevage et soins aux rapaces ; Travaux d'entretien du parc |
Témoignage
« A venir. »
A la MFR |
|
Origine | Lac du Bourget |
Année d'obtention du bac | 2014 |
Principaux stages réalisés à la MFR | Fédération de pêche du Rhône ; IRSTEA |
Poursuite de formation | Aucune - Préparation d'un BTS GPN en VAE |
Après la MFR |
|
Métier | Pêcheur professionnel |
Zone professionnelle aujourd'hui | Fleuve Rhône & lac du Bourget |
Délai pour trouver ce travail | Création d'entreprise quelques mois après l'obtention du bac |
Description du métier | Pêche, transformation, vente de poisson ; Pêches scientifiques |
Témoignage
« Après une première S pendant laquelle j’ai eu l’impression de m’ennuyer ferme et de m’enfoncer, je me suis décidé à prendre rendez-vous avec le responsable des formations de la MFR d’Anse. Dès l’entretien avec mon père, j’ai senti que je voulais venir ici. Refaire une première ne me faisait plus peur vu ce qu’on me proposait ici et vu la façon dont on me parlait surtout ! J’ai immédiatement ressenti un feeling différent. Je ne me suis pas trompé : on m’a parlé d’homme à homme pendant tout mon cursus. Fini la relation prof-élève, fini les cheveux coupés en 4 ! Du concret, de la pratique ! On m’a immédiatement prévenu qu’on me considérait comme un pro et non comme un élève. Sortant d’un cursus classique, mon passage à la MFR a été une leçon de vie en quelque sorte.
J’ai jamais perdu de vue mon but de devenir pêcheur professionnel au filet. Mais je me refusais à aller vers l’aquaculture qui ne traite que production. J’avais un désir de nature, de comprendre le pourquoi du comment, d’avoir des milliers de cordes à mon arc. Et bien m’en a pris franchement. Aujourd’hui, je suis pêcheur professionnel sur le Haut-Rhône mais mon activité est loin de se cantonner à la « cueillette » des poissons. Je suis devenu un des partenaires de la gestion de milieux naturels : mes compétences de pêcheur pro sont utilisés par les fédérations de pêche, l’ONEMA, l’EDF, etc. lorsqu’il s’agit de réaliser des pêches de sauvetage ou des relevés scientifiques. Résultat je combine ma passion de toujours avec les études que j’ai suivies à la Petite Gonthière. En plus de ça, la MFR est une experte pour les chantiers écoles. Les chantiers écoles sont très bénéfiques, ils nous permettent de pratiquer et de progresser de manière très régulière les aspects techniques et pratiques. Grâce à cela, je peux pratiquer dans divers domaines quand la période de pêche est calme. Les chantiers écoles ont vraiment transformé ma carte de visite. L’alternance est aussi super enrichissante. Je me suis créé un réseau en stage et j’ai pu mettre en application des connaissances vues en cours.
Je garde en mémoire les valeurs humaines qui m’ont été transmises et qui me sont utiles aussi bien dans la vie professionnelle (en réunion par exemple) que dans la vie de tous les jours. La convivialité et les relations fortes avec certains formateurs restent les souvenirs les plus intenses qui me resteront… Encore longtemps d’ailleurs, car je suis aujourd’hui maître de stage d’un élève de la Petite Gonthière et membre du conseil d’administration ! »
A la MFR |
|
Origine | Ain (01) |
Année d'obtention du bac | 2013 |
Principaux stages réalisés à la MFR | Lagnier, garde chasse particulier |
Poursuite de formation | BTSA GPN |
Après la MFR |
|
Métier | Technicienne ONCFS |
Zone professionnelle aujourd'hui | Arc alpin |
Délai pour trouver ce travail | Quelques mois après ses années de BTS ! |
Description du métier | Comptages et collectes de données "Réseau mammifères" dans les Alpes |
Témoignage
« Je suis arrivée à la Petite Gonthière pour faire un bac pro Gestion des Milieux Naturels et de la Faune (GMNF) alors que je venais de finir un BEPA en expérimentation animale. Je ne me voyais pas travailler là-dedans. Par contre, j’avais une vraie passion pour la faune et la flore. Le premier contact avec la MF a été un coup de foudre, notamment lors de la journée « portes ouvertes » où j’ai adoré l’accueil, la dimension conviviale, la proximité avec les formateurs. Ma motivation se fût en premier le contact avec la nature. Il y a eu aussi les chantiers extérieurs et la botanique. Pour les amoureux de la Nature, ça permet de s’aérer, de se ressourcer pour les cours plus théoriques. Ce qui était stimulant c'est le contact avec le monde professionnel grâce aux différents stages et chantiers-écoles durant la formation. Les stages m’ont permis de m’affirmer car je suis quelqu’un de naturellement timide. Ensuite, c’est l’ambiance de groupe qui joue beaucoup. En tant que fille, il faut être authentique, être tenace, mais je conseille de passer le pas, le jeu en vaut la chandelle. En m’accrochant, j’ai été prise en BTS GPN, toujours dans une MFR avec une ambiance très proche de ce que j’ai connu à Anse. Je ne peux que conseiller de travailler les réseaux grâce aux stages qu’on permet de faire en MFR. Grâce à cela, aujourd'hui je travaille à l'ONCFS (Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage) dans les Alpes-de-Haute-Provence. J'effectue du suivi faune sur l'arc alpin. Autant dire, une place de choix dans un décor de rêve. Je suis chargée de collecter des données et de suivre ou de réaliser des études sur l’état des espèces et des milieux : ici, le loup est notre client de prestige mais ce n’est pas le seul, chamois, marmottes et compagnie sont mon quotidien. Et dire qu’à la base, j’étais beaucoup plus portée sur les végétaux ! Me voilà en plein dans la gestion de la faune sauvage ! Ne lâchez rien, croyez y et surtout laissez une trace positive dans vos stages… profitez de cette chance de faire des stages ! ».
A la MFR |
|
Origine | Tarare |
Année d'obtention du bac | 2014 |
Principaux stages réalisés à la MFR | Centre de soin des Oiseaux ; Parc de Courzieu ; Domaine de chasse de Raboulet ; Château de Condillac |
Poursuite de formation | BTSA Gestion Forestière |
Après la MFR |
|
Métier | Technicien à l'ONF |
Zone professionnelle aujourd'hui | Jura |
Délai pour trouver ce travail | Immédiatement à la fin de son apprentissage |
Description du métier | Etudes de milieux sylvicoles ; comptages ; prélèvements de chasse |
Témoignage
« Je suis arrivé à la Petite Gonthière alors que ça ne marchait pas trop en seconde générale. J’étais dans un lycée lyonnais privé assez stricte. Je pense que mon père voulait bien faire, le meilleur pour moi, mais je n’ai pas accroché du tout à l’ambiance militaire. Dès le premier contact à la MFR en rendez-vous, j’ai senti la différence : on te reçoit individuellement, on t’écoute sur ta motivation et… surprise : on ne regarde quasiment pas ton bulletin catastrophique ! Je suis reparti sur de bonnes bases dans une ambiance surréaliste : échanges extrascolaires avec les formateurs, tutoiement de certains, langage détendu. C’est ça qui motive à bien faire, pas la rigidité qu’on impose bêtement. Quand on te parle d’égal à égal, bah rapidement tu comprends que tu bosses pour toi. Bon, je m’y suis mis tout de suite aussi, ça aide. Ce qui m'a poussé à venir à la MFR c'était une envie d'être formé à un métier de la nature et surtout un métier qui serait fortement en lien avec la grande faune française et ma passion qui est la chasse.
Durant ces trois années de travail j'ai surtout retenu l'implication des formateurs dans notre vie professionnelle et quelques fois dans notre vie privée lorsqu'on avait des soucis à faire partager. Par exemple, un formateur n’hésite pas à te ramener dans sa voiture de stage après une visite ! Ce n’est pas de partout ça ! J’ai adoré faire des stages, j’ai passé un bon moment au Parc de Courzieu où je logeais sur place. J’ai aussi travaillé au centre de soins pour oiseaux sauvages à Saint Forgeux. Ensuite, ça a été l’aventure : la Haute-Loire à 2h30 de chez moi dans un domaine de chasse où j’en ai pris plein la vue : cerf, sanglier, mouflon… Et enfin, un domaine forestier magnifique avec chasse privée proche de Montélimar où j’ai été vraiment formé par un maître de stage super : dur à la tâche, exigeant mais avec un savoir-faire énorme. Les stages sont très importants car ils permettent de se faire "un nom" dans le monde pro et ça m'a ouvert beaucoup de portes par la suite. On rencontre de nombreuses personnes qui peuvent nous amener beaucoup et c'est pour cela qu'il faut bien travailler et profiter des expériences qu'on nous offre, même si on doit faire des sacrifices et se déplacer loin de ses bases.
Enfin, je garde un souvenir tout particulier des chantiers écoles, très formateurs car ils nous apprenaient des bases que certains anciens avec qui je bosse actuellement n'ont jamais eues et ça leur manque.
Après la MFR, j’ai tenté un BTSA Gestion Forestière à Chateaufarine. Intéressant, mais différent… Malheureusement et avec surprise, j’ai loupé mon BTSA de peu… Mais comme je le disais avant, l’important c’est de sa faire un nom, un réseau : la preuve. Après mon apprentissage en gestion forestière, j’ai pu intégrer l’Office Nationale des Forêts. Comme un rêve ! Aujourd’hui, je travaille dans des paysages magiques de Haute-Savoie et j’ai pu faire entrer à l’ONF un ancien camarade de promotion du bac pro GMNF de la Petite Gonthière.
Mais ce n’est pas fini, je compte bien passer le concours pour devenir technicien supérieur forestier à l'ONF et être guide chasse par la même occasion dans la réserve nationale de chasse des Bauges. Au niveau cynégétique je m'éclate à la chasse à l'approche et en battue des différents espèces de grands gibier qu'il est possible d'avoir en France (Mouflon, Chamois, Cerf, Sanglier, Chevreuil).
Pour conclure, je dirais que la MFR et le bac pro GMNF m'ont ouvert des portes extraordinaires et que j'ai été assez malin pour saisir ma chance et travailler assez pour réaliser mes rêves. »
A la MFR |
|
Origine | Tarare |
Année d'obtention du bac | 2014 |
Principaux stages réalisés à la MFR | Centre de soin des Oiseaux ; Parc de Courzieu ; Domaine de chasse de Raboulet ; Château de Condillac |
Poursuite de formation | BTSA Gestion Forestière |
Après la MFR |
|
Métier | Technicien à l'ONF |
Zone professionnelle aujourd'hui | Jura |
Délai pour trouver ce travail | Immédiatement à la fin de son apprentissage |
Description du métier | Etudes de milieux sylvicoles ; comptages ; prélèvements de chasse |
Témoignage
« Je suis arrivé à la Petite Gonthière alors que ça ne marchait pas trop en seconde générale. J’étais dans un lycée lyonnais privé assez stricte. Je pense que mon père voulait bien faire, le meilleur pour moi, mais je n’ai pas accroché du tout à l’ambiance militaire. Dès le premier contact à la MFR en rendez-vous, j’ai senti la différence : on te reçoit individuellement, on t’écoute sur ta motivation et… surprise : on ne regarde quasiment pas ton bulletin catastrophique ! Je suis reparti sur de bonnes bases dans une ambiance surréaliste : échanges extrascolaires avec les formateurs, tutoiement de certains, langage détendu. C’est ça qui motive à bien faire, pas la rigidité qu’on impose bêtement. Quand on te parle d’égal à égal, bah rapidement tu comprends que tu bosses pour toi. Bon, je m’y suis mis tout de suite aussi, ça aide. Ce qui m'a poussé à venir à la MFR c'était une envie d'être formé à un métier de la nature et surtout un métier qui serait fortement en lien avec la grande faune française et ma passion qui est la chasse.
Durant ces trois années de travail j'ai surtout retenu l'implication des formateurs dans notre vie professionnelle et quelques fois dans notre vie privée lorsqu'on avait des soucis à faire partager. Par exemple, un formateur n’hésite pas à te ramener dans sa voiture de stage après une visite ! Ce n’est pas de partout ça ! J’ai adoré faire des stages, j’ai passé un bon moment au Parc de Courzieu où je logeais sur place. J’ai aussi travaillé au centre de soins pour oiseaux sauvages à Saint Forgeux. Ensuite, ça a été l’aventure : la Haute-Loire à 2h30 de chez moi dans un domaine de chasse où j’en ai pris plein la vue : cerf, sanglier, mouflon… Et enfin, un domaine forestier magnifique avec chasse privée proche de Montélimar où j’ai été vraiment formé par un maître de stage super : dur à la tâche, exigeant mais avec un savoir-faire énorme. Les stages sont très importants car ils permettent de se faire "un nom" dans le monde pro et ça m'a ouvert beaucoup de portes par la suite. On rencontre de nombreuses personnes qui peuvent nous amener beaucoup et c'est pour cela qu'il faut bien travailler et profiter des expériences qu'on nous offre, même si on doit faire des sacrifices et se déplacer loin de ses bases.
Enfin, je garde un souvenir tout particulier des chantiers écoles, très formateurs car ils nous apprenaient des bases que certains anciens avec qui je bosse actuellement n'ont jamais eues et ça leur manque.
Après la MFR, j’ai tenté un BTSA Gestion Forestière à Chateaufarine. Intéressant, mais différent… Malheureusement et avec surprise, j’ai loupé mon BTSA de peu… Mais comme je le disais avant, l’important c’est de sa faire un nom, un réseau : la preuve. Après mon apprentissage en gestion forestière, j’ai pu intégrer l’Office Nationale des Forêts. Comme un rêve ! Aujourd’hui, je travaille dans des paysages magiques de Haute-Savoie et j’ai pu faire entrer à l’ONF un ancien camarade de promotion du bac pro GMNF de la Petite Gonthière.
Mais ce n’est pas fini, je compte bien passer le concours pour devenir technicien supérieur forestier à l'ONF et être guide chasse par la même occasion dans la réserve nationale de chasse des Bauges. Au niveau cynégétique je m'éclate à la chasse à l'approche et en battue des différents espèces de grands gibier qu'il est possible d'avoir en France (Mouflon, Chamois, Cerf, Sanglier, Chevreuil).
Pour conclure, je dirais que la MFR et le bac pro GMNF m'ont ouvert des portes extraordinaires et que j'ai été assez malin pour saisir ma chance et travailler assez pour réaliser mes rêves. »